panne d'électricité
Eclairage, luminaire, lampe

Astuces pour détecter une panne d’électricité avant de réparer

Les lecteurs de cet article sont sûrement victimes d’une relâche de courant dans son foyer. Plus loin, on vous livrera les astuces pour détecter une panne d’électricité, en se basant sur les problèmes les plus courants. Mais, avant de commencer, on vous incite à prendre les précautions nécessaires. En effet, les risques et dangers liés à la manipulation d’un courant électrique peuvent être fatals (électrocutions, incendie…).

Le cas d’une panne générale

Si l’ensemble de votre foyer ne bénéficie plus de l’électricité, commencez par consulter le voisinage avant de mettre en cause votre installation. Dans le cas où votre habitation reste le seul concerné, vous pouvez démarrer à enquêter sur la source interne.

Compteur ou disjoncteur enclenchés

Commencez par le compteur ou le disjoncteur général, deux possibilités se présentent : ils se positionnent en mode « off » ou en mode « on ». S’ils sont toujours enclenchés, la panne vient sûrement de l’arrivée du courant. Vous n’avez donc pas beaucoup de choix, il est requis d’appeler le fournisseur d’électricité (compteur) ou un électricien professionnel (disjoncteur).

Compteur ou disjoncteur déclenchés

S’ils se positionnent en arrêt, on devrait penser tout de suite à une surcharge ou à un court-circuit. On conseille de débrancher tous les appareils qui ne sont pas utiles puis remettre en marche l’alimentation générale. Si le problème persiste, on recommande d’éteindre tous les disjoncteurs divisionnaires pour ensuite les rallumer un à un. Le compteur ou le disjoncteur se déclenche à nouveau quand la source responsable est liée au système.

Le cas d’une coupure répétée

Si une coupure se répète dans le foyer, il se peut que ce soit le compteur ou notamment le disjoncteur qui est obsolète (assez faible pour supporter votre besoin en consommation) ou défectueux. Ce domaine appartient exclusivement à un spécialiste ou même au fournisseur d’électricité. En effet, ce dernier est le seul à posséder des compétences requises pour effectuer un diagnostic et procéder au remplacement.

Le cas d’une panne partielle

Une panne est partielle lorsqu’elle ne touche qu’une ligne de circuit (une pièce, une prise, une ampoule…). Là encore, le problème revient aux surcharges, au court-circuit, à un appareil ou à un dispositif défectueux.

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Le système d’enclenchement

Le système de réenclenchement précédé de dé-branchage d’appareil reste efficace afin de détecter la source de la panne. Quand le disjoncteur différentiel ou fusible ne saute qu’après quelque temps, c’est sûrement une surcharge. Là-dessus, on accuse en premier lieu les prises multiples. Dans le cas où le protecteur se déclenche systématiquement après la remise en « on », on peut penser au court-circuit.

Trouver un signe d’un court-circuit

Un court-circuit provient soit de l’appareil soit du dispositif électrique auquel il est branché. On reconnaît une panne de prise par une marque de fumé, une chaleur au toucher, etc.  C’est aussi le cas, si les autres branchements de la pièce fonctionnent. Sinon, c’est sûrement la machine qui a subi un dégât. Afin de le vérifier, l’astuce consiste à le raccorder sur une prise qui marche très bien.

Le cas d’une panne de luminaire

Pour une panne de luminaire, il faut commencer par l’ampoule. Pas obligé d’acheter un nouveau tout de suite, il suffit d’échanger la lampe avec celle des autres pièces. Si le dysfonctionnement ne vient pas de celle-là, c’est peut-être la douille ou l’interrupteur qui est défectueux. On a donc à les remplacer. Si dans tous les cas le problème persiste, on peut envisager un défaut dans le circuit interne.

Prévention et diagnostic avancé pour limiter les pannes

Au-delà des vérifications basiques, il est utile d’adopter une approche préventive et de recourir à des méthodes de diagnostic non invasives pour réduire la fréquence des coupures. Un contrôle périodique du tableau électrique et de la mise à la terre permet de détecter des signes d’usure ou de corrosion qui augmentent la résistance de contact et favorisent les échauffements. L’usage d’une pince ampèremétrique ou d’un multimètre permet de mesurer la tension et l’intensité sur les circuits suspects sans les démonter, tandis qu’une mesure d’isolement révèle les défauts d’isolant avant qu’ils ne provoquent des arcs ou des fuites de courant. Pour les installations sensibles, la thermographie est une technique complémentaire pertinente : elle met en évidence les points chauds dus à des connexions lâches ou à des composants dégradés, souvent invisibles à l’œil nu.

Enfin, pensez à intégrer des solutions de protection et de suivi pour limiter l’impact des événements externes et optimiser la maintenance : l’ajout d’un parafoudre protège contre les surtensions transitoires, et l’installation d’un système de surveillance énergétique permet d’analyser les variations de consommation et d’identifier des pics anormaux liés à des appareils défaillants. Ces actions participent à la conformité aux règles de sécurité et facilitent les interventions ciblées par un professionnel qualifié. Pour approfondir ces bonnes pratiques et suivre l’actualité sur l’efficacité et la sécurité des réseaux domestiques, consultez le site d’information Le Mag Energie.

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